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Des Revélois impuissants à Pézenas

Publié il y a 5 ans par

Des Revélois impuissants à Pézenas

À PÉZENAS. – Pézenas bat Revel 29 à 10 (mi-temps : 22-3).

> L‘ESSENTIEL.

Les dimanches se suivent et ne se ressemblent pas pour les Revélois qui s’étaient hissés sur la seconde marche du podium avec une victoire bonifiée le dimanche précédent. Si les Revélois (4e, 15 points) avaient pris des points au classement à chaque sortie, ils restent à 0 cette fois et l’adversaire du jour leur passe devant grâce au bonus offensif (3e, 18 points). Cette fois, ils sont tombés sur un os et une superbe équipe de Pézenas, très joueuse, qui a su les bloquer et les transpercer en première mi-temps pour prendre le large. Il faut dire que les Héraultais réputés pour leur jeu d’avants avaient mis le paquet sur le recrutement à l’arrière à l’intersaison. Revel aura davantage la main sur le ballon durant le second acte mais la messe semblait déjà être dite.

> LES HOMMES.

Si les Héraultais dans leur ensemble ont fait preuve d’un gaz incroyable, toute la troisième ligne et le centre, Calvi, ont causé bien des misères aux Revélois. Côté lauragais, Paul Compagnon a réalisé de belles percées dont le seul essai. La charnière Lecocq-Hendricks fonctionne bien et le talonneur, Gaël Fabre, a toujours été dans l’avancée.

> ILS ONT DIT.

David Bégu (entraîneur de Revel) : « J’ai envie de monter dans le bus et me faire tout petit. Aujourd’hui, on a pris une leçon de rugby dans l’engagement, dans l’avancée. On ne s’est pas reconnu défensivement. Nous avons raté beaucoup de premiers plaquages et c’est une équipe qui joue beaucoup debout. Du coup, ils se sont trouvés dans les mêmes intervalles et ont mis énormément de volume. Ils nous ont tenu sous pression. Après, nous avons quand même eu des ballons. Le seul problème, c’est qu’ils ne viennent jamais nous affronter devant. On prend nos ballons en touche mais ils reculent, dans la faute. Mais de nos jours, les arbitres ne le sifflent plus, on le sait. On fait avec et on essaye de jouer autour. Puis surtout, on se précipite beaucoup. On sait comment ça se passe quand on prend un essai puis un second. On tombe vite dans la difficulté en se mettant la pression et en étant moins patients. Nous sommes rentrés dans leur 22 mètres mais nous avons manqué de concentration pour passer au bon moment, en faisant tomber des ballons. On a montré quand même un autre visage en seconde période. Nous avons beaucoup plus tenu le ballon. Nous avons réussi à avancer. On vient concrétiser un essai alors qu’on aurait peut-être pu en marquer un ou deux de plus. On a beaucoup de chose à revoir et nous d’abord, le staff, à se remettre en question. Revenir mercredi avec les dents longues pour gratter le sol. Dimanche, on reçoit Thuir qui est une très bonne équipe de rugby. On se doit de montrer un autre visage et c’est à nous, les coachs, de faire le boulot d’abord et passer le bon message ».

Laurent Cutillas (entraîneur de Pézenas) : « Satisfait de ce match plein parce que nous avons eu trois victoires depuis le début de la saison mais ça laissait à désirer au niveau du jeu. On savait que Revel était une belle équipe et aujourd’hui, nous nous étions mis dans l’obligation de gagner dans un premier temps et je suis content de la première mi-temps. Ça a été plus compliqué après mais nous avons tenu pour prendre le bonus offensif ».

PEZENAS 29 – REVEL 10

MT : 22-3 ; 500 spectateurs ; arbitre : Christophe Trilles (Pays Catalan)

Vainqueurs : 4 E Tressalé (7), Cayuela (17), Carayon (31, 54) ; 3 T (7, 17, 54) et 1 P (11) Goudal. Vaincus : 1 E Compagnon (80) ; 1 T Hendricks ; 1 P Hebrard (2).

Évolution du score : 0-3, 7-3, 10-3, 17-3, 22-3 / 29-3, 29-10.

PEZENAS : Cabanel ; Hassane, Calvi, Tressalé, Carayon ; (o) Goudal, (m) Guionnet ; Ducroix, Durand, Landron ; Changeat, Cottet ; Rivière (cap.), Cayuela, Marinier. Sur le banc : Bonnet, Dizerens, Cavaillé, Mouysset, Thibault-Pierre, Delher, Sylvestre. Carton rouge : Rivière (21).

REVEL : Hebrard ; Compagnon, Amans, Cluscart, Gayraud ; (o) Hendricks, Lecocq (m) ; Azzoug, Durrieu, Nerocan ; Maury, Potente (cap.) ; A. Bousquet, Fabre, Hamda. Sur le banc : Coustel, Pitton, Antequera, Gourdon, Maurel, Alberola, M. Mercier. Carton rouge : Nerocan (53).

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